Parmi les raisons des protestations sociales pour le mois de novembre 2019, figure la fermeture de quelques usines et PME. C’est ce que confirme le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) dans son rapport mensuel.
A cet égard, pour la première fois, le FTDES pointe du doigt ce motif des protestations sociales. En effet, la fermeture d’un certain nombre d’usines et PME dans les régions a alimenté le gros de la protestation des employés. Ces derniers, suite à la perte de leur gagne-pain, se sont trouvés livrés à eux-mêmes. Et d’ailleurs, ce ne sont pas les exemples qui manquent.
Ainsi, à Radès, 150 employés ont barré la route. Et ce, en guise de protestation contre la fermeture d’une usine de chaussures. A la localité El Baten qui relève du gouvernorat du Kairouan, des employés se sont insurgés contre la suspension des activités d’une usine de vêtements usagés. En cause: des problèmes fiscaux et douaniers.
De ce fait, l’ONG tunisienne considère, dans le même sillage, que la hausse du nombre des PME fermées reflète la crise économique en Tunisie. Car ces PME ne peuvent pas surmonter la crise économique que traverse le pays.
A Ras Jebel (gouvernorat de Bizerte), les employés ont revendiqué la baisse du nombre d’heure de travail (9 heures). Ils ont même proposé de réduire leur pause à 15 minutes uniquement. Au gouvernorat de Gannouch (gouvernorat de Gabès), les marins ont mené une action de protestation. Et ce, pour revendiquer, l’amélioration de l’infrastructure du port.
Au final, le FTDES prévoit la hausse du nombre des protestations, si les fermetures de PME et de’usines ne baissent pas. De ce fait, la fermeture des PME est devenue un autre moteur de protestation sociale.