Mohamed Zinelabidine, ministre des Affaires culturelles, annonçait que son département mettait fin à des collaborations. Elles concernent « certaines personnes appartenant aux lobbies, ayant des relations suspectes. Ou toute personne ayant tiré profit de son poste au sein du ministère ».
A cet égard, le ministre Zinelabidine s’exprimait à l’ouverture du 4ème Congrès national de lutte contre la corruption. Ce congrès annuel se déroule, les 8 et 9 décembre, à la Cité de la Culture. Cette année le thème est: « La lutte contre la corruption, un processus participatif ».
En effet, Zinelabidine indique que la corruption est un phénomène qui « touche à tous les secteurs culturels et couvre le cinéma, le théâtre, les arts plastiques, la traduction ainsi que certains festivals ». Il a fait savoir que certains dossiers ont été transférés aux instances spécialisées pour mener leur enquête. Tout en estimant « important de réduire le favoritisme ».
S’agissant de la collaboration entre son département et l’INLUCC, il a déclaré que les deux parties ont signé une convention de partenariat. Le ministre a fait savoir que « des structures spécialisées gérées par des experts en ressources humaines relevant du ministère veillent à lutter contre ce fléau ».
Il a, par ailleurs, annoncé qu’un nouveau code de conduite est en cours d’élaboration. En effet, l’objectif de ce code consiste à assurer la bonne gestion et la gouvernance des ressources financières gérées par les institutions relevant du ministère des Affaires Culturelles.
En outre, le ministre a relevé la nature spécifique du travail au sein de son département. Elle diffère de celle des autres ministères. Et de préciser que la démarche repose sur la négociation directe avec les divers acteurs et créateurs culturels.
Enfin, il se positionne en faveur du développement des mécanismes nécessaires pour affiner les critères de financement. Ceux-ci visent à garantir un choix équitable au niveau des divers comités de sélection et d’achat de spectacles.
E.M avec TAP