L’Espérance Sportive de Tunis (EST), double championne d’Afrique, affrontera cet après-midi une grosse pointure, en l’occurrence le club Saoudien d’Al Hilal. En cas de victoire, les Sang et Or seront propulsés au dernier Carré d’or. Après, tout deviendra possible.
L’Espérance Sportive de Tunis (EST), championne d’Afrique 2019, entre en lice, ce samedi à 15h00 sur la pelouse du Stade Jassim-Bin-Hamad à Doha. Et ce, contre le Club Saoudien d’Al Hilal, triple champion de la Coupe d’Asie des Clubs. Et ce, en quart de finale mondial des clubs qui se déroule du 11 au 21 décembre à Doha.
Un trio arbitral sifflera cette rencontre sous l’égide de l’arbitre international Chilien Roberto Tobar, assisté par ses compatriotes Christian Schiemann et Claudio Rios.
Braver la malédiction des matchs d’ouverture
L’Espérance Sportive de Tunis participe pour la deuxième année consécutive et la 3ème fois à la Coupe du Monde des Clubs. Elle entamera ce quart de finale avec l’ambition d’aller le plus loin possible dans cette compétition. Et ce, pour faire oublier à ses fans la déception de ses deux participations précédentes.
Pour rappel, le doyen des clubs tunisiens avait été battu en 2011 par le modeste Club Qatari Al-Sadd. Et ce, sur le score de 2-1, en premier match du Mondial des Clubs au Japon.
Rebelote. En 2018, l’EST concède également une lourde défaite (0-3) face au Club Emirati Al-Ain. Un faux-pas qui reste encore en travers de la gorge. Toujours en match d’ouverture et contre un club arabe !
Rééditer l’exploit de l’Etoile et du Raja
Devant 7000 spectateurs dont beaucoup ont fait le déplacement à Doha, les protégés de Mouine Chaâbeni auront pour mission de se qualifier au carré d’or. Et de rééditer l’exploit de l’Etoile Sportive du Sahel.
En effet, l’équipe de la Perle du Sahel avait atteint les demi-finales en 2007 au Japon en battant le Club Mexicain de Pachuka. Avant de s’incliner face au géant argentin Boca Junior par un petit but (1-0).
Un autre exemple à suivre : Celui de Raja Casablanca coaché à l’époque par Faouzi Benzarti.
Pour rappel, en 2013, le Club Marocain avait franchi la première étape en disposant d’Auckland City (2-1). Puis s’est débarrassé de Monterrey (2-1) en quart de finale avant de disposer du vainqueur de la Copa Libertadores, l’Atlético Mineiro de Ronaldinho (3-1). Les Marocains ont perdu, dans l’honneur, la finale contre l’ogre allemand, le Bayern Munich (2-0).
Nabil Maaloul et Jaïdi confiants et optimistes
Prié de donner son pronostic sur ce match-choc, Nabil Maaloul, ex-entraîneur de l’Espérance et ancien sélectionneur national, a exprimé sur les ondes d’une radio locale qu’il est confiant quant à la capacité de l’Espérance à vaincre Al Hilal. « L’EST qui a recruté de bons joueurs lors du dernier Mercato, a réalisé de bonnes performances lors de ses derniers matchs à l’échelle continentale face au Raja et à la JS de Kabylie ; tout en affichant une discipline tactique exemplaire ».
En revanche, le club de Bab Souika devra se méfier d’une équipe d’Al Hilal qui compte dans ses rangs d’excellents joueurs étrangers. Le Club Saoudien est une équipe portée vers l’offensive mais souffre d’un peu de lenteur dans son jeu de relance. Chose qui pourrait être bénéfique pour l’EST », a-t-il conclu.
Même pronostic de la part de l’ex-gloire de l’Espérance Radhi Jaïdi : « Les joueurs de Chaabani ont désormais l’expérience nécessaire pour ce type de rendez-vous ». « Al Hilal possède un excellent effectif. Mais je reste toutefois persuadé que cette fois, nous aurons le dernier mot », a-t-il souligné.
Croisons les doigts !