Aujourd’hui, la sécurité en Libye, empire de plus en plus. Même si la situation politique et sécuritaire se complique de plus en plus, il y a un effet boomrang. Personne ne sait le devenir de la Libye.
Entre le Maréchal Haftar qui a donné l’ordre à ses hommes de lancer la « bataille finale » pour le contrôle de Tripoli et le Président Turc Erdogan qui a déclaré lundi 9 décembre que son pays pourrait déployer des troupes en Libye.
Selon le Maréchal Haftar, « l’heure zéro a sonné pour l’assaut large et total attendu par tout Libyen libre et honnête ».
De ce fait, le Gouvernement d’Union Nationale (GNA) de Fayez El Sarraj, reconnu par l’ONU, est très affaibli. Et ce, face à l’offensive du Maréchal Khalifa Haftar.
Avec tout ce qui se passe en Libye, il y a intérêt à ce que la sécurité de la Tunisie soit renforcée. D’où l’intérêt de la réunion du Président de la République, Kaïs Saïed, avec un nombre de dirigeants sécuritaires en présence du Chef du Gouvernement de Gestion des Affaires Courantes Youssef Chahed et du Ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati.
En outre, cette réunion a mis en revue les développements sécuritaires en Tunisie. En outre, la réunion a porté également sur le système judiciaire actuel concernant l’état d’urgence et la nécessité des révisions législatives.
Neuf ans plus tard, la Libye a perdu son début de printemps arabe. Ou peut être bien elle ne l’a jamais connue. Cependant, elle demeure toutefois le pivot de tiraillement de plusieurs fractions gouvernementales. Dont le principal objectif est de se préparer à la prise du pouvoir. Tels sont les enjeux d’un grand nombre de responsables libyens.
La question qui se pose: Peut-on parler d’une guerre officielle ou ouverte, ou encore serait-ce un remake de l’Irak 2003? La situation est extrêmement tendue.