Sousse sera le premier gouvernorat à disposer de caméras de sécurité intelligentes.
Dans une déclaration accordée au quotidien arabophone Al-chourouk, le Gouverneur de Sousse, Adel Chlioui, a annoncé cette information. En effet, les caméras en question sont dotées d’une haute résolution. Par ailleurs, la salle d’opération régionale des forces de l’ordre les supervise.
Dans d’autres pays, l’utilisation des caméras de surveillance dans les rues et les avenues n’a pas encore remporté l’unanimité. Ni des pouvoirs publics, ni l’adhésion de la société civile. Souvent les motifs invoqués à l’encontre de ces dispositifs sont liés à « l’atteinte à la vie privée » et à « la confidentialité ».
Pour rappel, l’utilisation de caméras de surveillance soulève encore le problème des données personnelles. De ce fait, le volet de sécurité et celui de confidentialité se confrontent.
En 2016, l’Instance nationale de la protection des données personnelles a signalé que le projet du Ministère de l’Intérieur est en contradiction avec l’article 24 de la Constitution. De ce fait, il constitue une violation de la vie privée.
Par ailleurs, l’Instance a proposé une nette collaboration avec le ministère de l’Intérieur. Et ce, pour trouver un juste équilibre entre l’exigence d’assurer la sécurité des citoyens et la protection des données personnelles. En outre, l’Instance a appelé le Ministère de l’Intérieur à la mettre à contribution dans l’élaboration de la carte d’identité nationale et du passeport biométriques.