L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a affiché son soutien à l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD), dans un communiqué rendu, public, aujourd’hui, 16 décembre.
En effet, l’UGTT a exprimé son indignation contre les attaques subies par l’Association Féministe Tunisienne. Et de considérer que cette attaque cible les acquis et les droits des femmes. Précise le communiqué. La Centrale Syndicale affirme, par ailleurs, que ces attaques continuent une violation aux libérées et à la Constitution Tunisienne. La Centrale Syndicale a affirmé, dans le même sillage, qu’elle se mobiliserait pour défendre l’ATFD. Et d’afficher sa solidarité avec toutes les forces démocratiques et le mouvement féministe.
Pour rappel, le mouvement féministe en Tunisie a subi plusieurs attaques et campagnes de dénigrement. Ces campagnes ont pris pour cibles les associations féministes et toutes les idées émancipatrices et progressistes. Sur les réseaux sociaux, plusieurs parties ont déversé leur haine contre l’ATFD.
Ces attaques ne datent pas d’hier. En effet, le rapport de la Commission des Libertés Individuelles et de l’Egalité (Colibe) a dévoilé la haine des intégristes et des islamistes. Souvent, les campagnes de dénigrement accompagnent l’émergence de revendications progressistes et le plaidoyer demande plus d’anticipation pour les femmes.
Intitulée « Falgatna » (on en a marre en français), des dizaines de femmes se sont rassemblées à la Kasba pour dénoncer la violence contre les femmes. En effet, ce rassemblement protestataire est une reprise du chant et de la chorégraphie chilienne «Le violeur, c’est toi». A peine les répétitions pour ce flashmob ont-elles commencé que les attaques sur les réseaux sociaux ont afflué de partout.