La lutte contre la pauvreté est le grand défi que devra relever le prochain ministre des Affaires sociales. Affirme Mohamed Trabelsi, ministre sortant des Affaires sociales.
En effet, le ministre a affirmé que le Chef du gouvernement chargé de la constitution du gouvernement Habib Jemli ne l’a pas contacté. Et ce, pour faire partie du prochain gouvernement. Dans le même sillage, il affirme qu’il ne cessera pas de servir les intérêts de la Tunisie dans d’autres postes. Et ce, lors d’une conférence de presse, tenu aujourd’hui 17 décembre. Par ailleurs, il a plaidé pour une lutte multidimensionnelle contre la pauvreté.
Mohamed Trabelsi affirme dans le même sillage que le spectre de la faillite des caisses sociales s’est dissipée. Et ce, grâce à une panoplie de mesures mise en place par le gouvernement. Cependant « cela ne veut pas dire que la crise des caisses sociales a été débloquée définitivement », lance-t-il.
Il a affirmé que les besoins additionnels de financement de la CNRPS auraient atteint fin 2020, 2055 millions de dinars. Et ce, en cas de non-réformes.
Mais grâce à la panoplie de mesures, les besoins de financement additionnels atteindront 100 millions de dinars. Pour le ministère, il s’agit d’un montant possible à récolter. Et ce, grâce à la bonne gestion. Et aux augmentations salariales.
D’après ses estimations, en 2020, les contributions sociales et solidaires, les 3% sur les bénéfices des banques et l’augmentation de l’âge du départ à la retraite pourraient mobiliser 450 millions de dinars pour les caisses sociales.
Depuis 17 mois aucun retard n’a été constaté au niveau du versement des pensions de retraite. Revenant sur le problème de la CNAM avec les prestataires de service, le ministre affirme que le ministère ouvrera pour le déblocage de la crise. Et ce, dans le cadre des moyens disponibles.
Sur un autre volet, il a indiqué que 43% des dépenses de la CNAM vont aux prestataires de santé privé. La caisse a dépensé 2028 millions de dinars en 2018 pour montant de remboursement pour les prestataires de santé public et privé.