Noureddine Taboubi, le secrétaire général de la Centrale ouvrière, souligne qu’Ennahdha, premier parti vainqueur des législatives, devrait laisser le chef du gouvernement, Habib Jemli, former son gouvernement à sa façon. Et ce, dans une déclaration sur les ondes de Mosaïque Fm.
A cette occasion, Noureddine Taboubi a fait savoir que la révolution continue. Cet appel est lancé aujourd’hui depuis la ville de Sidi Bouzid. Il précise dans ce contexte que la situation d’aujourd’hui demeure sous haute tension, notamment au niveau du volet social.
En effet, il estime que les revendications de la révolution n’ont pas été achevées. « Le processus se poursuit », dit-il.
En outre, il fait savoir que l’UGTT œuvre à trouver des solutions pour une sortie de crise. « Mais cela n’est pas du ressort de la centrale syndicale, mais plutôt du pouvoir exécutif », rétorque-t-il.
Au final, il conclut: « Il est important de redoubler d’efforts pour que les jeunes d’aujourd’hui ne soient plus des laissés-pour-compte ».
Par ailleurs, notons que l’UGTT se mobilisera dans les jours qui viennent. Et ce, contre la dégradation de la situation dans les secteurs de l’éducation et de la santé.
Cela dit, neuf ans plus tard, il semble qu’à Sidi Bouzid rien n’a changé. Autrement dit, la révolution n’a pas encore atteint ses objectifs.
Car, le gouvernorat de Sidi Bouzid a, depuis 2011, prévu 1878 projets de développement, pour un coût global de 1517 MD.