Le tant attendu « Angels Open Day » s’est déroulé le 17 décembre à Gammarth. A cette occasion, Douja Gharbi, ESIL Local Leader, a annoncé le lancement du premier réseau de Business Angel féminin en Tunisie.
Interrogée, Douja Gharbi a déclaré avoir organisé l’événement « Angels Open Day ». Elle a invité des membres du réseau Med Angels pour discuter du financement par Business Angel dess Start-up et des PME.
« Nous avons eu le retour d’expérience de certains Business Angels implantés au Portugal, en Egypte et dans d’autres pays ainsi que celle de nos réseaux en Tunisie. Nous avons essayé de répondre à certaines interrogations comme celles de comment mettre en œuvre des Business Angels ? Comment se réalise l’investissement ? Quels sont les bénéfices d’investir en tant que Business Angel ? Et la valeur ajoutée qu’ils apportent à l’écosystème. Comment ces derniers peuvent résoudre le problème d’accès au financement des Start-up et des PME ? ».
« Cet événement s’inscrit dans le cadre de Esil que je représente en tant que local leader. Nous avons annoncé la création d’un réseau de femmes business Angels tunisiennes. C’est le premier en Tunisie et nous apprenons à travailler ensemble pour investir ensemble en tant que femmes Business Angels dans des projets de préférence féminins dirigés par des femmes. Nous n’excluons pas les hommes s’il y a des projets masculins intéressants. Mais l’avantage sera donné aux femmes », a t-elle ajouté.
La Tunisie accuse un retard dans l’entrepreneuriat féminin
Lors de l’Angels Open Day, Jalloul Ayed, ex-Ministre des Finances, a tenu à exprimer sa satisfaction qu’une association de Business Angels féminine voit le jour car les 2/3 des diplômés de l’Université Tunisienne sont des femmes.
Il a déclaré lors de son speech qu' »un grand nombre d’entre elles vont vouloir créer leurs entreprises. Une organisation comme cette association de Business Angels féminine a la capacité de mieux comprendre et d’encourager l’entrepreneuriat féminin ».
Enfin, d’après Jalloul Ayed, la Tunisie accuse un retard puisque 14% seulement des entreprises tunisiennes sont dirigées par des femmes alors que ce taux atteint les 40% en Jordanie.