Plusieurs agriculteurs de la délégation de Meknassy (Gouvernorat de Sidi Bouzid) ont observé, mercredi, un sit-in pour protester contre la chute des prix de vente des olives.
Les protestataires affirment avoir subi des pertes financières suite à la baisse des prix des olives. Ils ont, en outre, appelé l’Etat à trouver les solutions adéquates. Et ce, pour soutenir l’agriculteur tunisien et sauver la saison de la cueillette.
Selon Anouar Harathi, membre de l’ULAP, l’Union Locale de l’Agriculture et de la Pêche de Meknassy avait annoncé la suspension de la cueillette des olives et la fermeture des huileries. Et ce, à partir du vendredi 6 décembre, en signe de protestation contre la baisse du prix.
« Le prix du kilogramme d’olives a baissé durant la semaine dernière de 1,200 DT à 700 millimes malgré la hausse du coût de la main-d’œuvre », a-t-il expliqué.
Le responsable syndical accuse l’Office National de l’Huile (ONH) de ne pas assurer son rôle régulateur des prix.
Le président de l’UTAP, avait appelé à soutenir l’oléiculteur face aux difficultés rencontrées, qui concernent, notamment, la hausse du coût de production (mécanisation, augmentation des prix des hydrocarbures et des engrais), et la pénurie de la main-d’œuvre, dont le coût journalier dépasse, aujourd’hui, les 40 D.
Pour rappel, la Tunisie s’attend, cette saison, à une récolte record d’huile d’olive, estimée à 350 mille tonnes, soit largement plus que le double de la récolte de la saison écoulée (140 mille tonnes). La quantité exportée se situerait entre 200 et 250 mille tonnes.
Avec TAP