Une trentaine de projets ont été déclarés, au cours des 11 mois de 2019, auprès de l´Instance Tunisienne de l’Investissement (TIA). Le montant d’investissement de ces projets atteint une valeur de 2 milliards de dinars. Ils devraient favoriser la création de 14 mille postes d’emploi
Le président de l’instance, Beligh Ben Soltane a présidé, jeudi, un débat sur les services de la TIA et ses résultats pour l’exercice en cours. Il a fait savoir que 90% de ces intentions d’investissement sont réalisables.
Et d’ajouter qu’à la fin de l’exercice en cours, le nombre des projets déclarés s’élèvera à 35 projets d’une valeur de 2,4 milliards de dinars. Ils devraient permettre la création de 15 à 16 mille emplois.
Ben Soltane a souligné que sur les 30 projets déclarés jusqu’au mois de novembre, 20 projets l’ont été dans le domaine de l’industrie (67%). 5 projet déclarés dans les énergies renouvelables (17%), 4 projets agricoles (13%) et un projet dans le domaine des services (3%).
Il a avancé que 53% des projets seront implantés dans les zones de développement régional (ZDR). 60% d’entre eux sont à participations étrangères (Allemagne, Espagne, France, Italie, Etats-Unis, Pays Bas, Royaume-Uni et Singapour).
Trois nouveaux services
Ben Soltane a rappelé que l’instance est devenue opérationnelle, le 2 janvier 2019. « Elle reste en phase de constitution. La loi d’investissement n’a pas bien précisé ses champs d’action. Elle présente seulement les grands axes de l’Instance », a-t-il regretté.
Il a appelé, dans ce cadre, à conférer plus de flexibilité à la TIA. Et ce pour qu’elle puisse fonctionner. Ben Soltane a rappelé que l’instance joue le rôle de fédérateur avec toutes les structures.
La TIA, a-t-il ajouté, a mis en ligne six services. Il s’agit de la demande de déclaration, le dépôt d’une requête, la constitution juridique, la demande d’incitation, le dépôt d’un projet d’intérêt National et la demande d’autorisation.
Beligh Ben Soltane a annoncé, à ce propos, que l’instance mettra en ligne en 2020 trois nouveaux services. Il s’agit, en effet, de l’obtention de la carte de séjour tunisienne, les offres foncières et l’interaction avec les régions. Il a indiqué aussi que la TIA pense également à d’autres services d’appoint dont la douane et la CNSS.
E.M avec TAP