« Il n’y a aucun mal à prolonger les concertations sur la formation du prochain gouvernement. Et ce, d’une ou de deux semaines supplémentaires ». C’est ce qu’estime le Président de l’UTICA, Samir Majoul.
En effet, « le choix d’un gouvernement de compétences, cohérent et capable de faire réussir les politiques nationales commande d’éviter l’empressement; de tempérer et de faire preuve de mesures », soutient-il.
Ainsi, le Président de l’UTICA formule l’espoir de voir ces marathons de concertations aboutir. Et ce, à la mise en place d’un gouvernement solide. Un gouvernement qui soit capable de résister durant les cinq prochaines années. Il s’exprimait, à l’issue de sa rencontre lundi avec le Chef du Gouvernement désigné Habib Jemli à Dar Dhiafa, à Carthage.
Et d’ajouter que prolonger les concertations d’encore une ou deux semaines supplémentaires ne présente aucun danger pour le pays.
Par ailleurs, concernant les noms qui circulent pour former le prochain gouvernement, Majoul affirme que l’UTICA n’oppose aucun veto contre les personnes proposées. Et ce, à condition qu’elles soient compétentes. Il a, toutefois, insisté sur le besoin de personnalités qui ont réussi dans leurs vies professionnelles en Tunisie ou à l’étranger.
Car, « vu la situation économique difficile dans le pays, aucune compétence nationale ne doit être exclue de la vie publique », poursuivit-il.
Enfin, le président du patronat dément les informations selon lesquelles l’UTICA aurait présenté des candidats. Il a, en effet, tenu à préciser que, « comme elle l’a toujours fait avec les précédents gouvernements, l’organisation est prête à collaborer avec la prochaine équipe ».
Avec TAP