Le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, indiquait, mercredi, dans une conférence de presse, que le choix de son équipe s’est basé sur les critères de compétence, d’intégrité, d’indépendance et de la capacité de gestion.
Ainsi, « le prochain gouvernement accomplira sa mission avec loyauté et travaillera dans l’unité ». C’est ce que souligne Habib Jemli.
D’ailleurs, parmi les critères, figurent également, le programme du gouvernement et ses priorités. Et ce, à travers l’adoption d’une nouvelle méthode de travail à même de garantir l’efficacité de l’action gouvernementale.
En outre, il a tenu à saluer les partis politiques, et en premier lieu le mouvement Ennahdha. Qui, a-t-il relevé, a participé de façon continue au pouvoir depuis la révolution. Et qui a approuvé les conditions qu’il a posées pour garantir l’indépendance de l’équipe gouvernementale.
De même, Jemli a salué les autres partis pour avoir respecté cette condition. « En cas d’erreur je n’hésiterai pas à rectifier le tir », a-t-il poursuivi.
Car, le paysage politique actuel ne permet pas la formation d’un gouvernement de coalition, l’expérience l’a montré. Alors qu’un gouvernement de compétences indépendantes n’est pas un gouvernement contre les partis. Au contraire, sa réussite sera le meilleur appui pour les partis politiques. L’équipe choisie, a-t-il poursuivi, collaborera, harmonieusement, avec le gouvernement et le parlement.
Nouvelle démarche
Pour Jemli, le critère primordial pour évaluer le rendement des membres du nouveau gouvernement sera le degré de réussite. Et ce, dans l’exécution de leurs programmes départementaux.
De ce fait, chaque ministre élaborera son projet de programme durant le premier mois de sa prise de fonction. Ce programme sera exposé lors du Conseil des ministres, avant d’être soumis aux députés. Une nouvelle démarche que le chef du gouvernement désigné annonce. Elle a pour objectif d’apporter davantage d’efficacité à l’action gouvernementale.
Ainsi, l’image réelle du responsable est son engagement à accomplir sa mission, à servir sa patrie et ses compatriotes. Et travailler sans s’intéresser aux privilèges illégaux ou encore aux moyens d’abuser de son statut.
Une démarche qu’il faudrait ancrer progressivement dans notre réalité pour mettre la Tunisie sur la bonne voie, soutient-il. Tout en se disant convaincu que le prochain gouvernement saura répondre aux attentes des Tunisiens. « Nous ne faisons pas de promesses irréelles (…) ».
Au final, Jemli indique que la composition du futur gouvernement sera connue jeudi. Il s’est contenté d’affirmer que son équipe est composée de hautes compétences tunisiennes dont des résidents à l’étranger. Avec une présence féminine à hauteur de 40%. Il a ajouté que la structure gouvernementale a été maintenue.
Avec TAP