La formation du nouveau gouvernement n’a que trop tardé. La priorité doit aller aux problèmes socio-économiques du pays. Affirme Mohamed Ali Boughdiri, secrétaire général adjoint de l’UGTT, chargé du secteur privé.
Mohamed Ali Boughdiri affirme à leconomistemaghrebin.com que l’UGTT n’a pas recommandé des noms pour le prochain gouvernement. En revanche, la centrale syndicale est préoccupée vu la lenteur des concertations.
Ainsi, il affirme que « plusieurs dossiers urgents à traiter sont sur la table ». Il cite, entre autres, la restructuration des entreprises publiques, le sauvetage des caisses sociales. Il rappelle, également, les prochaines négociations sociales. « Nous souhaitons que le gouvernement soit formé rapidement et qu’il se mette au travail », lance-t-il.
Par ailleurs, il soutient que la situation sociale en 2020 sera encore plus difficile que celle de 2019. Le secrétaire général adjoint chargé du secteur privé rappelle que la situation socio-économique du pays est intimement liée à la stabilité politique. Et à la mise en place de mesures sociales et de plan de réformes. « Plus la formation du gouvernement tarde, plus la situation s’aggrave », regrette-t-il.
Mohamed Ali Boughdiri estime que la tendance du prochain gouvernement doit être sociale. Il affirme que l’UGTT ne commente pas la liste fuitée des membres du gouvernement. « Elle n’est pas officielle », conclut-il.
Pour rappel, le chef du gouvernement désigné a reporté à plusieurs reprises la proclamation des noms de son gouvernement.