Les enseignants suppléants ont boycotté les cours dans tous les lycées et les collèges tunisiens, aujourd’hui, 6 janvier.
Ce boycott intervient dans le cadre de la « Journée Nationale du Boycott ». C’est la Coordination Nationale des Enseignants Suppléants qui a appelé à cette mobilisation.
Ce mouvement de protestation coïncide avec un autre mouvement de boycott mené par les instituteurs suppléants. La coordination maintient sa décision de ne pas remettre les notes du premier trimestre.
En parallèle, il est prévu de continuer les sit-in dans les délégations régionales de l’éducation. De même, un sit-in ouvert devant le ministère de l’Education est prévu.
En effet, les enseignants suppléants mènent ce mouvement de protestation en guise de protestation contre la non-régularisation de leur situation professionnelle. De même en raison du retard du virement de leurs salaires ou encore de la privation de leur sécurité sociale.
Ainsi, ce mouvement vise à protester contre « la politique d’atermoiement adoptée par le Ministère de l’Education ». Et ce, pour la régularisation de la situation de quelque 7 500 enseignants suppléants. A noter que les chiffres de la coordination ne concordent pas avec ceux du ministère.
Car, si la coordination affirme que le nombre est de l’ordre de 7 500, le ministère parle de 14 000. A noter qu’un grand nombre d’enseignants suppléants ont bouclé une douzaine d’années d’exercices dans différents établissements d’enseignement secondaire du pays. Cependant, ils n’ont pas bénéficié d’intégration. Enfin, notons que le salaire de l’enseignant suppléant est inférieur de 50% à celui de l’enseignant titulaire.