L’Union régionale du travail (URT) de Tataouine appelle à une grève dans les champs pétroliers de la région le 22 janvier.
Ainsi, la grève à Tataouine est décidée pour revendiquer l’application de l’accord conclu le 6 mai 2017. Et ce, entre la société pétrolière italienne ENI et la Société de Développement et d’Exploitation du Permis du Sud (SODEPS).
De même, elle intervient suite à la non-application de l’accord signé le 28 novembre 2019 au siège du gouvernorat de Tataouine. A savoir un accord entre la partie syndicale et les entreprises pétrolières. Avec la médiation de la commission régionale de conciliation.
L’URT de Tataouine appelle, en outre, les entreprises pétrolières dans la région à l’application de « l’accord d’El Kamour ». Ainsi qu’au parachèvement des procédures liées au recrutement des agents dans la Société Italo-Tunisienne d’Exploitation Pétrolière (SITEP).
Pour rappel, l’accord d’El KAmour stipule, notamment, l’allocation de 80 millions de dinars pour un fonds de développement et d’investissement, le recrutement de 1500 chômeurs au sein des sociétés pétrolières et de 500 autres à la société de l’environnement, la poursuite de l’enquête sur la mort d’Anouar Sakrafi, le 22 mai 2017, le limogeage du gouverneur de Tataouine et l’ouverture de dossiers de corruption dans la région.
L’URT demande également la société pétrolière autrichienne OMV à renoncer aux licenciements prévus. Et à conclure des contrats avec les sociétés de sous-traitance.
Rappelons que l’URT de Tataouine avait déjà publié un préavis de grève de deux jours dans les champs pétroliers de Nawara et d’El Waha. Et ce à partir du 16 janvier 2020.
Avec TAP