L’Observatoire national pour la défense du caractère civil de l’État a invité le président de la République à choisir, parmi les hautes compétences nationales, une personnalité indépendante pour accélérer la formation d’un gouvernement « restreint » de salut national.
« Cette personnalité devrait bénéficier d’un rayonnement national et international. Elle devrait disposer d’un plan stratégique clair sur la situation actuelle ainsi que sur les solutions envisagées. L’objectif étant de remédier aux difficultés auxquelles fait face la Tunisie », a encore souligné l’Observatoire.
D’après l’Observatoire, le futur gouvernement doit respecter le principe de parité et privilégier le critère de compétence dans les spécialités.
Par ailleurs, l’Observatoire a mis en garde contre toute forme de quota partisan lors de la constitution du prochain gouvernement. L’observatoire a appelé à la mise en place d’un programme clair et bien étudié. L’objectif étant de sortir le pays de la crise, mener à bien le processus de la transition démocratique et jeter les fondements d’un Etat civil. Et ce conformément aux dispositions de la Constitution.
Selon l’article 89 de la Constitution, si la confiance de l’ARP n’est pas accordée, le président de la République engage des consultations dans un délai de dix jours avec les partis politiques, les coalitions et les groupes parlementaires, en vue de charger la personnalité jugée la plus apte, de former un gouvernement dans un délai maximum d’un mois.
Avec seulement 72 voix pour, sur 219, l’ARP a largement rejeté vendredi sa confiance au gouvernement de Habib Jemli. Notons que le président Kaïs Saïed a dix jours pour choisir un nouveau chef de gouvernement.
Avec TAP