L’altercation entre Abir Moussi et Rached Ghannouchi se poursuit pour la troisième fois à l’ARP, en ce mercredi 15 janvier.
Cette fois, la raison de cet échange verbal entre Abir Moussi et Rached Ghannouchi est que le président de l’ARP n’a pas accordé le temps de la parole à l’un des députés du PDL, Mohamed Karim Krifa.
Car, Rached Kheriji Ghannouchi (Bloc Ennahdha) retirait la parole à Mohamed Karim Krifa (PDL). Et ce, sous prétexte que son intervention n’est pas relative au déroulement de la séance. Cette intervention se rapportait à la visite du président de l’ARP en Turquie.
Une chose qui n’a pas été du goût de Abir Moussi. Qui l’a bien fait savoir. Alors, la certitude est bien là. Il s’agit là du troisième épisode du bras de fer entre Ghannouchi et Moussi. Et oui, ce n’est pas une nouveauté que le courant ne passe pas depuis la séance inaugurale.
Déjà, rappelez-vous la première remonte à la séance inaugurale. Suivie d’un autre épisode concernant le sit-in des députés du PDL durant six jours d’affilés.
Par ailleurs, notons qu’il y a quelques jours, la polémique autour de la visite de Rached Ghannouchi à Erdogan faisait rage. Puisque, quelques heures seulement après l’échec du gouvernement Jemli à l’ARP, son président et chef du mouvement Ennahdha s’envolait vers la Turquie. Ce voyage trouvait un écho défavorable aussi bien dans l’opinion publique qu’auprès de la classe politique.
D’ailleurs, Abir Moussi a fait circuler une pétition appelant à la destitution de Rached Ghannouchi de son poste de président de l’ARP.
Elle a également rappelé: « Le Président du Parlement part pour un entretien à huis clos avec le chef d’un pays étranger. Et ce, sans informer les membres du bureau de l’ARP ». C’est une atteinte à la souveraineté nationale, poursuit-elle. Tout en rappelant également que l’ingérence turque dans les territoires libyens est une menace à la stabilité du pays. Selon elle, une telle rencontre fut une trahison à la souveraineté du pays.