Assisterait-on à l’union de cette fameuse famille démocratique progressiste centriste? Il semblerait que oui. Et ce, si l’on en croit la réunion de quatre partis politiques, dans la journée de mardi 14 janvier.
En effet, cette réunion incluait un grand nombre de personnalités de partis politiques. Au nombre desquelles, on comptait les dirigeants de Machrou3 Tounes, Afek Tounes, Al Badil Ettounsi et Amal Tounes.
Cependant, notons que les concertations autour de cette union avaient commencé un mois plus tôt.
Car, l’idée de l’union de la famille progressiste resurgissait au lendemain des élections, après avoir dressé un état des lieux de la situation politique.
D’ailleurs, l’objectif de cette démarche provient d’un groupe de sept personnes, un peu à la G7, qui ont eu l’idée d’avancer; mais surtout de faire de la politique autrement. On le saura le jour J… Mais qui sont ces sept personnes? Il s’agit de:
- Haythem Kilani: avocat indépendant;
- Olfa Soukri Cherif: ancienne députée ARP;
- Anis Berrais: membre fondateur et membre du parti politique Al Badil Ettounsi;
- Zeineb Loukil: Machrou3 Tounes;
- Mouna Ben Othman: membre de Beni Watania, mais en son nom personnel;
- Helmi Attia: membre du bureau politique d’Afek Tounes;
- Kais Kilani: membre fondateur et membre du conseil national d’Afek Tounes.
Autrement dit, cette union vise à créer une dynamique autour des partis politiques progressistes et d’une vision commune de l’intérêt suprême du pays. C’est ainsi que des discussions entre les fondateurs des partis ont e lieu. A l’instar de Mohsen Marzouk de Machrou3 Tounes, Mehdi Jomaa de Badil Ettounsi, Yassine Brahim d’Afek Tounes, Selma Elloumi d’Amal Tounes. Une alliance se dessine où toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Et ce, pour créer un nouveau front politique avec un nouveau leadership.
Alors, on s’interroge sur le déclic qui a permis de réunir tout ce beau monde. Serait-ce l’intérêt de susciter l’engagement politique des générations futures?
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre, ils ont la niaque d’aller de l’avant pour une Tunisie de demain. Mais à quand l’officialisation de cette formation?