La Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG) a fait savoir que le déficit de 2000 millions de dinars publié dans le rapport comptable net pour l’exercice 2018, est dû à l’achat de gaz naturel en devises.
La Steg ajoute qu’elle prévoit une baisse de ses dettes grâce à l’amélioration du taux de change du dinar.
Dans un communiqué publié lundi, la STEG a rappelé qu’elle traverse actuellement des difficultés au niveau des liquidités. L’entreprise a rappelé à ses clients (publics et privés) la nécessité de rembourser leurs dettes. Celles-ci dépassent 1650 MD. Afin d’honorer ses engagements envers ses fournisseurs.
En effet, l’opération d’actualisation des dettes réalisée, le 31 décembre 2018, a révélé des pertes de l’ordre de 1200 MD. Ceci représente un déficit sans compter les dettes de 800 MD. La société rappelle que 70% du coût de production de l’électricité provient de l’achat du gaz naturel en devises. Et ceci sur la base des prix mondiaux du baril de pétrole.
La STEG a ajouté, dans ce cadre, que la dégradation du taux de change du dinar, en 2018, a causé des dépenses supplémentaires de 400 MD.
Notons que la dette extérieure de la société est entièrement consacrée au financement de l’investissement. Il a atteint 1160 MD, en 2018.
Il s’agit, notamment, des projets de la centrale électrique à cycle combiné de Radès (900 MD). Ainsi que la centrale électrique à turbine à gaz de Mornaguia-Borj Al Amri (660 MD).
Au final, la société a noté que ses prévisions tablent sur un gain de 500 MD. Et ce, en se basant sur les dettes actualisées de la société, le 31 décembre 2019 et suite à l’amélioration du taux de change du dinar, en 2019.
Avec TAP