Après avoir battu en finale l’Atlético Madrid à Djeddah (4-1, t.a.b), le Real Madrid remporte la Super coupe d’Espagne délocalisée cette année en Arabie Saoudite et empoche dans la foulée le montant de 12 millions d’euros. Du pain béni pour le club merengue.
12 millions d’euros : c’est le montant astronomique que le Real Madrid a empoché après avoir remporté la Super coupe d’Espagne en Arabie saoudite. Et ce, pour la 11ème fois de son histoire. De surcroît, chaque joueur recevra une prime de 150 000 euros.
Selon le quotidien espagnol El Confidencial, le gâteau est reparti en trois formes entre les clubs participant au tournoi de Djeddah (Real Madrid, Valence, le FC Barcelone et l’Atlético Madrid).
La première forme est une part commune de 800 000 euros pour chaque équipe en lice.
La deuxième forme « variable » est liée aux résultats: ainsi, le Real a touché 12 millions d’euros. Alors que l’Atlético, finaliste, n’a empoché que 1.4 million d’euros.
La troisième part enfin, très discutable et longuement discutée en Espagne, est liée « à la présence des joueurs et du staff en conférence de presse, à des photos-call ou aux entraînements », précise El Confidencial.
Ainsi, parce qu’ils sont les plus populaires et les plus désirés du public, les joueurs vedettes du Real et le Barça se partagent la plus grosse part du magot.
Un trophée de plus pour Zizou
Ce nouveau trophée s’ajoute à l’impressionnant tableau de chasse du technicien français Zinédine Zidane revenu en mars 2019 à la tête du club madrilène: champion d’Espagne en 2017, Super coupe en 2017 et 2020, Ligue des champions en 2016, 2017 et 2018, Super coupe de l’UEFA en 2016 et 2017 et Coupe du monde des clubs en 2016 et 2017.
Une délocalisation très contestée en Espagne
Pour rappel, la Fédération espagnole de football avait décidé d’exporter la compétition pour les trois prochaines années dans la monarchie du Golfe, en échange de 120 millions d’euros sur trois ans.
Mais cette délocalisation a suscité de vives protestations en Espagne: la télévision publique espagnole (TVE) a annoncé qu’elle refusait de retransmettre ce trophée qui se joue « dans un endroit où les droits humains ne sont pas respectés, et en particulier ceux des femmes ».
Qui dit que le ballon rond n’est pas devenu une affaire de business, et, in fine, de gros sous?