Le Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Seniors a appelé à la création d’un observatoire national de lutte contre la violence à l’égard des femmes. Il sera notamment composé de représentants de la société civile. Et ce, afin de développer des mécanismes nationaux de lutte contre toute forme de violence faite aux femmes.
Dans son rapport annuel sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le ministère a souligné la nécessité de doter cet observatoire d’un budget approprié aux différentes spécialités qui lui seront attribuées.
Le rapport recommande aussi l’adoption d’une vision stratégique commune entre les différentes structures gouvernementales. Ainsi que les composantes de la société civile dans le domaine de lutte contre la violence à l’égard des femmes. Il s’agit, en outre, de garantir la pérennité des services fournis dans les centres d’accueil des femmes victimes de violence. Ainsi que de créer une commission de coordination et de suivi nationale de lutte. Et ce, contre toute forme de violence à l’égard des femmes. Qui soit notamment permanente, pluridisciplinaire et placée sous la tutelle du Ministère de la Femme.
La même source a appelé à l’amendement de quelques lois, circulaires ministérielles et statuts. Ainsi qu’à la création d’un fonds national d’assistance aux femmes victimes de violence, de discrimination et de marginalisation. Le document recommande la mobilisation des budgets nécessaires pour mettre en œuvre les dispositions de la loi N°58 de 2017. Et ce, dans tous les secteurs concernés ainsi que la garantie de l’appui financier et logistique aux associations qui assurent la protection et l’assistance des femmes victimes de violence.
Le rapport du Ministère de la Femme a aussi appelé à renforcer le recrutement d’équipes spécialisées dans les crimes de violence contre la femme. Et d’organiser des sessions de formation, des campagnes de sensibilisation. Et des programmes éducatifs et culturels visant à lutter contre la violence à l’égard des femmes et à enraciner l’égalité entre les sexes.
Il est aussi recommandé de mettre en place un programme d’action national pour actualiser et mettre en œuvre les composantes de la stratégie nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes. Et ce, conformément à la loi organique N°58 de 2017 relative à l’élimination de la violence faites aux femmes.
Avec TAP