Le syndicat de base et les agents de la SNIPE, éditeur des quotidiens La Presse et Essahafa entament, aujourd’hui, une grève.
En effet, la grève de la SNIPE mobilise tout le personnel. A savoir journalistes, techniciens, employés de l’imprimerie et administration. D’ailleurs, après plusieurs réunions et négociations avec la Direction Générale, tout le personnel a décidé que les deux journaux ne paraîtront pas demain, samedi 18 janvier 2020.
Les raisons qui ont amené à la décision de faire cette grève sont diverses. Citons, notamment, la nomination d’une nouvelle directrice administrative et financière, qui a un statut de détaché. Cette nomination est, selon le syndicat de base de la SNIPE relevant de l’UGTT, illégale.
« La nouvelle responsable ne connaît pas les codes du métier des journalistes. Et elle a installé un climat de harcèlement et de tension au sein des divers départements de la SNIPE», a déclaré son Secrétaire Général, Sofiene Ben Chaâbane.
Et de préciser : « Elle a, à titre d’exemple, imposé le pointage aux journalistes pendant leur entrée et leur sortie des journaux. Alors que le travail journalistique demande une mobilité constante. Leur vocation est particulièrement sur le terrain et non pas les bureaux. S’ajoute à cela l’implantation des dizaines de caméras de surveillance partout dans les couloirs et les bureaux ».
En outre, les revendications mettent en cause les décisions arbitraires prises à l’encontre des employés. Et ce, en contradiction avec le Code du Travail. Aussi bien l’ambiance au sein de l’entreprise.