L’égalité des sexes n’est pas uniquement une cause juste. Qui dit égalité des sexes dit aussi un facteur de croissance économique et de développement. Quelle est donc la position de la Tunisie?
La Tunisie obtient la note 70 sur 100 à l’échelle mondiale, selon le rapport de la Banque mondiale quant à la participation des femmes dans la vie active et au travail.
Rappelons que le rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit » évalue l’impact des lois et réglementations sur les perspectives économiques des femmes à l’échelle mondiale.
Cette évaluation se fait à partir de quatre indices : mobilité, rémunération, congé de maternité et gestion d’actifs. Pour ce qui est de la mobilité, l’indice examine les entraves à la liberté de circulation et l’accès au travail, en mettant en avant les lois influençant la décision des femmes de travailler. Et c’est dans ce contexte que la Tunisie a amélioré la protection des femmes au travail en adoptant une législation et des sanctions pénales pour harcèlement sexuel.
Il est à noter que l’édition 2020 revoit les réformes engagées durant la période comprise entre juin 2017 et septembre 2019 dans 190 économies.
Rappelons qu’au cours des deux dernières années, 40 économies ont adopté 62 réformes qui aideront les femmes, soit la moitié de la population mondiale, à contribuer à la croissance économique et au développement.
Cela dit, même si les résultats restent inégaux dans de nombreux pays, les femmes n’ont qu’une fraction des droits reconnus aux hommes. Ce qui entrave leur développement économique et social, mentionne le rapport.
L’analyse montre qu’avec une loi garantissant une plus grande égalité des chances économiques entre les femmes et les hommes, il y a plus de développement économique.
Il est à noter que les réformes juridiques et réglementaires sont une première étape essentielle pour poser les bases de la parité.
Autrement dit, plus les femmes sont nombreuses à travailler, plus on observe les meilleurs résultats sur le plan du développement.