La militante algérienne Djamila Bouhired, icône du soulèvement algérien durant la guerre d’indépendance, était présente dans nos murs. Cette invitation coïncide avec la Semaine des films sur la résistance et la libération à la Cité de la Culture.
En effet, parmi les honorés lors de l’événement à la Cité de la culture, l’on note la grande militante algérienne, Djamila Bouhired. Et ce, en présence d’un grand nombre de personnalités tunisiennes.
Ainsi, étaient présents à cet émouvant événement Hamma Hammami et son épouse Radhia Nasraoui. De même que Lotfi Bouchnak.
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas Djamila Bouhired, elle est née en juin 1935 à Alger. Djamila fut une militante du Front de libération nationale (FLN). Et collaboratrice de Yacef Saadi, chef de la Zone autonome d’Alger durant la guerre d’Algérie.
En outre, elle faisait partie des six femmes « condamnées à mort pour des actes terroristes » pendant la guerre d’indépendance. Un parcours bouleversant pour la libération de son pays qu’elle mène jusqu’au bout. Puisqu’elle a participé aux manifestations de 2019 en Algérie.
Car, le 1er , Djamila Bouhired rejoignait la manifestation à Alger, à la demande des manifestants. Pour dire non au cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle.
Par ailleurs, elle a participé également à des manifestation afin d’exiger le passage à une deuxième République.
Au final, notons que lors de la présidentielle du 12 décembre 2019, les Algériens ont élu, avec 58,15% des voix, Abdelmadjid Tebboune, 74 ans, ex-Premier Ministre de Bouteflika.