Le 28 janvier de chaque année est une occasion de célébrer la Journée internationale de la protection des données personnelles. A cette occasion, l’Instance Nationale de Protection des Données Personnelles (INPDP) organisera un événement à la Cité de la Culture. Et ce, afin de présenter le programme de 2020, la réalité de cette protection en Tunisie et les défis.
En effet, l’INPDP présentera trois spots et visuels de sensibilisation, la bande dessinée des Bok Bok de Lotfi Ben Sassi. Notamment sur la protection des données personnelles.
De même, l’instance présentera le nouveau recueil de la protection des données personnelles tunisien. Ainsi que le rapport d’activité 2009-2017 et le manuel européen de la protection des données.
Pour préserver la vie privée…
Cette protection, qui est partie intégrante de l’être humain, est devenue un impératif permettant de préserver la vie privée. Et par-delà, la dignité même des personnes concernées. Et ce, en concrétisation de l’article 24 de la Constitution.
C’est dans cette optique que la Tunisie a promulgué, en 2004, une loi organique et mis en place en 2009 une autorité de protection. Et pourtant, on remarque dans la vie quotidienne des manifestations de violation flagrante de ces données. Il s’agit à tire d’exemple de: recevoir sans l’avoir accepté des SMS publicitaires indésirables; d’être obligé d’inscrire sur un chèque le numéro de la carte d’identité et de téléphone; de fleurir des caméras de vidéos de protection sans aucune autorisation; de retenir la carte d’identité dans les accueils des administrations publiques et privées; de publier les données personnelles de manière irresponsable sur les réseaux sociaux, etc.
En fait, ce genre de manifestations est la preuve de l’absence de culture de cette protection dans la société tunisienne.
A cet égard, l’INPDP a pour mission principale d’installer cette connaissance des dangers du traitement sauvage de ces données, et de responsabiliser les personnes. Elle est aussi le recours des citoyens qui font l’objet de violations de leurs données. Avec la possibilité de transmettre leur plainte au Procureur de la République. Et ce, pour sanctionner les contrevenants à la loi.