La Tunisie a connu 9091 mouvements de protestation en 2019. Affirme le rapport annuel de l’observatoire social tunisien (OST) relevant du Forum tunisien des droits économiques et sociaux ( FTDES).
En effet, il s’agit d’une légère baisse par rapport à 2018 (9356) et 2017 (10452). Ce bilan enregistre une hausse par rapport à celui de 2019 (8713). Les chiffres du FTDES affirment que le gouvernorat de Kairoun a connu le plus grand nombre de protestations sociales pendant l’année écoulée. Sur les quatre trimestres de l’année, ce gouvernorat se taille la part du lion des protestations.
Kairouan (364 mouvements de protestation), Gafsa (216) et Jendouba (189) sont les trois gouvernorats qui ont enregistré le plus grand nombre de protestations sociales pendant le premier trimestre 2019.
Concernant le deuxième trimestre, Kairouan a enregistré 454 mouvements de protestation. Suivi de Sidi Bouzid (281) et Tunis (224). Pour le troisième trimestre consécutif, le gouvernorat de Kairouan est en tête de liste.
Et ce, avec 508 mouvements de protestation. Suivi de Gafsa (201) et Sidi Bouzid (158). Le quatrième trimestre ne déroge pas à la règle. Car en tête de liste figure toujours le gouvernorat de Kairouan. Et ce, avec 481 mouvements sociaux. Suivi de Sidi Bouzid( 237 mouvements de protestation). Et le gouvernorat de Tataouine (146 protestations).
Le rapport du FTDES affirme que la majorité des protestations sont pacifiques. Uniquement 2109 mouvements sont devenus violents et ont enregistré une escalade ( sit-in ouvert, grève de la faim…)