Les entreprises privées du secteur de l’électricité et du gaz suspendront leurs activités le 3 février 2020. En effet, les Chambres syndicales nationales des services d’équipements électriques et des entrepreneurs de travaux de gaz relevant de l’UTICA ont annoncé cette décision, récemment. Les protestataires pointent du doigt la STEG.
La décision en question était à l’issue d’une réunion tenue au siège de la Centrale Patronale. En effet, les professionnels contestent le choix de la STEG. Son choix consiste à recourir à des contrats de maintenance de six mois renouvelables. Alors que d’habitude, la STEG utilise des contrats de maintenance de trois ans.
Par ailleurs, la Centrale Patronale, dans un communiqué rendu public, a affirmé que la décision de la STEG est une menace pour des milliers de familles et d’entreprises. D’ailleurs, les professionnels revendiquent la reconduction tacite du contrat.
Les intervenants considèrent que les contrats et les prix doivent se fixer en concertation entre la STEG et les professionnels. Le vice-président de l’UTICA, Hichem Loumi, a affirmé lors de son intervention que le tarif doit prendre en considération la situation de l’entreprise.
Il a estimé que la renégociation des contrats cadres en vigueur et des prix doit se faire à travers la négociation. Et non d’une manière unilatérale. M. Elloumi a indiqué que les entreprises du secteur emploient des milliers de personnes. Et que ces emplois sont menacés par cette décision de la STEG. De son côté, M. Jamel Ksibi a réaffirmé l’appui de l’UTICA aux demandes légitimes.