Le parti Machrou3 Tounes ne fait plus partie des concertations avec le nouveau chef du gouvernement désigné Elyes Fakhfakh. Khawla Ben Aïcha, membre du bureau exécutif chargée des relations extérieures, du mouvement Machrou3 Tounes, explique les raisons dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com
Khawla Ben Aïcha, dirigeante de Machrou3 Tounes, précise : « Nous avions émis des le premiers jour des concertations autour de la formation du nouveau gouvernement notre disposition à participer positivement aux concentrations surtout au sujet du programme gouvernemental et ses priorités sans pour autant y prendre parti ».
Et de poursuivre : « Mais nous avons très vite désenchanté au vu de la méthodologie adoptée qui nous ait paru ségrégationniste entre les partis censés aider à la réussite du processus ».
Et d’ajouter : « Après la séparation des partis en deux « divisions » lors des concertations autour du programme auquel nous avons refusé d’y participer. D’ailleurs, nous avons été surpris de voir la réunion avec tous les chefs des partis. Une réunion prévue initialement jeudi dernier et reportée une première fois à samedi. Puis une seconde fois, et ce peu avant sa tenue en raison de l’incapacité du chef d’un parti d’y assister encore une fois. Alors que les neuf autres étaient disposés à y participer et certains étaient mêmes arrivés à Dar Edhiafa avant d’apprendre le report de ladite réunion ».
Khawla Ben Aïcha : « Un manque de respect envers les partis politiques concernés »
En outre, elle souligne : » Nous y avons perçu un manque de respect envers les partis politiques concernés comme s’il y avait maintenant après les deux ´divisons ´ de la première concentration , d’un côté Ennahdha et de l’autre le reste des partis .. ce qui laisse entrevoir l’orientation et la couleur du prochain gouvernement ‘.
Et de conclure : « Cette fois-ci, il n’y a pas eu deux divisons. Aujourd’hui, c’est plutôt Ennahdha et les autres. Nous appelons d’ailleurs le chef du gouvernement désigné à revoir sa méthodologie et son rapport envers les partis. Et ce, s’il tient toujours à avoir un vrai soutien politique à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Assemblée ».