Le FTDES a appelé, mercredi, le gouvernement tunisien à suspendre toute négociation avec l’Espagne. Selon lui, « ce pays ne respecte pas les droits humains des migrants et ni le principe de non-expulsion ».
Dans un communiqué publié mercredi, le FTDES a critiqué les « conditions inhumaines de détention » de plus de 800 migrants tunisiens irréguliers dont des femmes et des enfants. Ils sont détenus depuis plus de cinq mois dans des « conditions humiliantes ». Et ce, au Centre d’accueil des étrangers de Melilla en Espagne.
Le forum a condamné le recours systématique à la détention de migrants irréguliers tunisiens « comme forme de dissuasion et de punition, quelle que soit leur situation personnelle ».
Pour le FTDES, les mesures privatives de liberté sont une violation flagrante du droit à la liberté et à la sécurité personnelle.
Le FTDES a, par ailleurs, exhorté le gouvernement tunisien à s’en tenir à sa position. Pour rappel, le forum rejette le principe du déplacement forcé. « Les mesures de gestion des frontières doivent respecter les obligations des États en matière de droits de l’Homme. Elles ne doivent pas reposer sur des politiques inhumaines. Celles-ci visent uniquement à détecter, détenir et expulser les immigrants irréguliers », lit-on de même source.
Le forum a, dans ce contexte, tenu les autorités espagnoles responsables légalement et éthiquement de toutes les solutions désespérées que recherchent les migrants.
Avec TAP