Que ce soit en Tunisie ou ailleurs, l’égalité entre les sexes dans le milieu scientifique est indispensable, voire même nécessaire.
De ce fait, la Tunisie fête la Journée internationale des femmes et des filles de science. De son côté, l’Assemblée générale des Nations Unies décide de proclamer le 11 février comme étant la Journée internationale des femmes et des filles de science.
Il est clair que depuis les 15 dernières années, la communauté internationale a réalisé d’importants efforts dans le but de promouvoir la participation des femmes et des filles à la science.
La Tunisie occupe la deuxième place à l’échelle mondiale des femmes diplômées
Pour le cas de la Tunisie, notre pays est en avance. D’ailleurs, selon les données, la présence des femmes dans l’Université tunisienne est égale ou parfois supérieure à celle des hommes.
D’ailleurs, selon une étude de la Banque Mondiale en mai 2019, la Tunisie occupe la deuxième place à l’échelle mondiale en termes de pourcentage des femmes diplômées des filières scientifiques de l’enseignement supérieur (science, technologie, ingénierie et mathématiques). Il s’agit d’une étude faite sur 114 pays.
Rappelons également que pour faire face aux défis auxquels sont confrontées les femmes et les filles tunisiennes dans les domaines scientifiques et de valoriser leurs parcours professionnels, la Cité des Sciences à Tunis organise dans la journée du samedi 08 février 2020 un débat mettant en avant les acquis déjà existants. Mais aussi certains témoignages microbiologiste, chercheurs, scientifiques et bien d’autres…
L’objectif étant de susciter de la curiosité envers ces disciplines peu connues auprès de l’opinion publique. Et peut-être des vocations.
D’ailleurs, en matière d’égalité des sexes, la Tunisie améliore sa position parmi les pays arabes. Et ce, selon le classement annuel du Global Gap Index du Forum économique mondial. En effet, la Tunisie est le troisième pays arabe à combler l’écart entre les sexes et à réaliser l’égalité des sexes.
28 % seulement des chercheurs dans le monde sont des femmes
Rappelons que selon les données de l’Unesco (2014-2016) seulement 17 femmes ont obtenu un prix Nobel de physique, chimie ou médecine depuis Marie Curie en 1903, contre 572 hommes.
Aujourd’hui, 28% seulement de tous les chercheurs dans le monde sont des femmes.
Cela dit, il faut comprendre cette inégalité qui n’est pas due au hasard. D’ailleurs, la sous-représentation des filles dans l’éducation aux sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) est profondément enracinée et freine les progrès vers le développement durable.