La Chambre syndicale nationale de la distribution des médicaments en gros se penche actuellement sur l’impact de la TVA sur la distribution des médicaments en gros. Il s’agit ainsi d’un problème qui dérange à la fois les patients et les professionnels.
En effet, plusieurs chambres syndicales se sont réunies au siège de l’UTICA, hier, 5 février. Et ce, pour examiner la question, dans le cadre d’une réunion extraordinaire. Car, le problème des pharmaciens avec la TVA ne date pas d’hier. Ainsi, les professionnels du secteur appellent à revoir la mesure relative à l’assujettissement à la TVA de la distribution des médicaments pour les détaillants et grossistes. Une mesure qui pénalise les patients et les professionnels.
A cet égard, Rached Garali rappelle l’existence d’une imposition sur les médicaments pour la production locale de 6% et pour la distribution en gros et en détail. Les marges bénéficiaires étant calculées sur la base du prix TTC du fabricant. De ce fait, toutes les parties prenantes affirment que la TVA a toujours été répercutée sur le consommateur.
Par ailleurs, les pharmaciens endurent les répercussions négatives du retard du remboursement des frais des médicaments de la CNAM.
D’ailleurs, plusieurs pharmaciens se sont trouvés dans l’incapacité d’honorer leurs engagements auprès de leurs fournisseurs. Et ce, à cause du retard. D’après des sources concordantes, le retard atteint souvent six mois. Ainsi, il semble qu’il faille agir en urgence. Etant donné que les intérêts des patients et des professionnels sont liés.