« L’exploitation du Champ Nawara pour l’extraction du gaz naturel du Sahara de Tataouine générera pour l’Etat des revenus de l’ordre de 1000 millions de dinars, annuellement et fera gagner au pays un point de croissance », a indiqué, vendredi, le ministre de l’Industrie et des PME, Slim Feriani.
Tenant une conférence de presse, au siège de l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP), il a fait savoir que le champ Nawara à une capacité de production de 2,7 millions de m3 par jour répartis entre 2,4 millions de m3/jour de gaz commercial, 210 tonnes de propane, 120 tonnes de butane et 7000 barils de condensat.
Il a fait savoir que l’entrée en production du champ permettra d’augmenter la production nationale de gaz de 50%. Elle permettra aussi de réduire de 20% le déficit énergétique. En effet, le champ Nawara renforcera la production nationale de gaz liquide de 60% et celle de condensats de 20%. Il permettra, par ailleurs, de réduire les importations de gaz naturel de 30%.
Toujours selon le ministre, le coût global de ce projet est estimé à 1200 millions de dollars (3200 millions de dinars). C’est un investissement mixte entre l’ETAP, partenaire à 50% et la société autrichienne OMV.
Le projet compte trois composantes: une unité de prétraitement à Nawara, une unité de traitement du gaz à Ghannouch à Gabès et un gazoduc pour le transport du gaz (de diamètre de 24 pouces et d’une longueur de 370 km). Ce gazoduc relie les deux unités de traitement d’une capacité maximale de 10 millions m3/jour.
Le ministre a, par ailleurs, expliqué le retard accusé par l’entrée en exploitation du Champ, par « le chantage exercé par certaines parties qui n’ont aucune considération pour l’intérêt national ».
Avec TAP