L’organisation de l’information du consommateur propose l’idée de l’ordonnance scientifique. Affirme le président de l’organisation, Lotfi Riahi, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com.
Lotfi Riahi soutient que » l’ordonnance scientifique » permet de réduire le prix des médicaments prescrits dans l’ordonnance de 30 à 40%. Ainsi, le médecin prescrit le nom scientifique du médicament au lieu du nom commercial (qui varie selon le laboratoire).
Ainsi, une fois dans la pharmacie, le pharmacien propose les génériques du médicament. « Dans ce cas de figure, le patient pourrait choisir le générique qui correspond à son budget », explique-t-il. Notre interlocuteur rappelle, également, que la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) rembourse uniquement les génériques les moins chers. Pour lui, il s’agit donc d’une rationalisation des dépenses pour la CNAM et pour le patient.
Sur un autre volet, le président de l’organisation appelle à revoir à la hausse le plafond du remboursement de la CNAM (200 dinars). Il soutient que ce plafond demeure faible même pour un seul patient, « que dire alors d’une famille composée de quatre personnes à titre d’exemple ». Continue-t-il.
Sur un autre volet, l’interlocuteur précise que la mise à niveau des hôpitaux est une urgence. Et ce, dans un contexte où le Tunisien voit son pouvoir d’achat se dégrader. Pour rappel, le ministère des Affaires Sociales vient de démettre le PDG de la CNAM de ses fonctions.