Un programme de sauvetage et de restructuration de la compagnie aérienne Tunisair. C’est ce à quoi appelle la Fédération générale du transport, relevant de l’Union générale tunisienne du Travail (UGTT).
Ainsi, la fédération renouvelle son refus catégorique de l’accord de la cinquième liberté avec Qatar Airways. Elle réitère son opposition radicale à l’Open Sky qui pourrait porter préjudice à Tunisair. Et ce, dans un communiqué publié à la suite de la réunion de son bureau exécutif hier mardi.
En effet, la fédération exprime sa grande inquiétude quant au sort de la compagnie nationale. Et ce, face à l’absence d’une position claire des autorités de tutelle et de solutions concrètes. Elle menace, par ailleurs, d’entamer une grève. En guise de protestation contre « la politique d’atermoiement » menée par l’autorité de tutelle et la présidence du gouvernement. De ce fait, elle appelle les parties sociales à trouver des solutions à la crise financière de la compagnie.
De son côté, le président directeur général de Tunisair, Ilyes Mnakbi souligné déjà, lors de son audition par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) la nécessité de réhabiliter la compagnie. Avant d’entamer l’application de la convention de l’Open Sky signée avec l’Union européenne.
Selon Mnakbi, la réhabilitation de la compagnie nécessite la mise en œuvre d’un plan de développement. Et notamment de la flotte, dont la moyenne d’âge évolue entre 18 et 25 ans; ainsi que l’augmentation de son capital. Soulignant que les retards des vols de la compagnie sont principalement dus au vieillissement de la flotte.
De même, il soulignait la nécessité de développer le système de gestion et d’administration de la compagnie. Afin qu’il soit en phase avec les normes de gestion des compagnies aériennes internationales.
Avec TAP