Le gouvernement Fakhfakh obtiendra-t-il le vote de confiance au Parlement ? Telle est la grande question que tout le monde se pose. Mais plus encore, les prémices d’une sortie de crise se dessinent-ils au sein du paysage politique? Avec les efforts déployés, que ce soit par l’UGTT ou l’UTICA, il se pourrait qu’on voit le bout du tunnel.
Cela dit, le prochain gouvernement verra-t-il le jour ? Ne serait-il pas temps, pour les partis politiques de sortir de leur torpeur et de répondre aux besoins des Tunisiens ? C’est ce qu’avance Noureddine Taboubi, le secrétaire général de l’UGTT, dans une déclaration aux médias.
En effet, il appelle les politiciens à « se réveiller ». D’ailleurs, il rappelle encore une fois que les revendications des citoyens sont socio-économiques par excellence. Cela dit, tout le monde le sait, il est plus que nécessaire de répondre aux besoins des Tunisiens. Et ce, à tous les niveaux qu’ils soient économique, environnemental, et autres…
Ainsi, le SG de la centrale syndicale rappelle que la démocratie est le droit de tous. Mais qu’il ne faut pas non plus oublier qu’il s’agit avant tout des devoirs envers le pays.
Pourtant, la situation demeure bloquée et chaque acteur politique veut avoir le dernier mot. Le mouvement Ennahdha, principal vainqueur des élections législatives 2019, avec 52 sièges, devra se décider et affirmer sa position. A savoir: soit approfondir cette crise, soit trouver une solution qui arrange tout le monde.
Dans ce sens, le Conseil de la Choura se réunit aujourd’hui. Afin de trouver une éventuelle sortie de crise.
Et déjà, au lendemain de l’annonce de la composition gouvernementale, le président de l’UTICA, Samir Majoul, et le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi jouaient les intermédiaires entre le président du Parlement Rached Ghannouchi et le président de la République Kaïs Saïed. Objectif: rapprocher les idées.
Attendons voir ce qui va se passer dans les moments qui viennent…