« Les enseignants du primaire observent, aujourd’hui, une grève avec présence sur les lieux de travail. Et ce, pour protester contre les agressions dont sont victimes les institutions et le cadre éducatif. Cette grève concerne 192 établissements éducatifs. Ils relèvent des commissariats de l’éducation de Tunis 1 et Tunis 2 ». C’est ce qu’annonçait, mercredi, le secrétaire général adjoint de l’enseignement de base, Taoufik Chebbi.
Ainsi, c’est la commission administrative sectorielle de l’enseignement de base à Tunis qui décrète cette grève. En cause: « L’absence de réactivité de la part des commissariats de l’enseignement de Tunis 1 et Tunis 2. Et ce, face aux agressions quasi-quotidiennes sur les établissements éducatifs et les enseignants », fait-elle savoir.
Par ailleurs, elle ajoute que les enseignants revendiquent la protection du cadre éducatif. De même que l’amélioration des conditions de travail. Ils revendiquent, en outre, la promulgation, en urgence, d’une loi qui incrimine les agressions contre les enseignants.
En outre, notons que la section de la Fédération de l’enseignement de base publiait, le 29 janvier dernier, une motion professionnelle pour annoncer cette grève. Il s’agit aussi de dresser la liste des revendications des enseignants, dont la révision de la loi sur l’intégration professionnelle.
D’ailleurs, « une enseignante sur trois est victime de violence, sous toutes ses formes, dans les écoles primaires ». C’est ce que révélait la secrétaire générale adjointe de la Fédération de l’enseignement de base, Emna Aouadi.
Avec TAP