L’Italie est gravement touchée par l’épidémie du coronavirus. On y déplore à ce jour 229 cas de contaminations et six décès. Cela a forcement rejailli sur la tenue des manifestations sportives, notamment au nord de la péninsule.
Le coronavirus fait des ravages en Italie. Le nombre de cas de contaminations atteint désormais les 229. Le virus a provoqué fatalement l’annulation de nombreuses manifestations sportives, avec notamment le report de quatre matches de Série A.
Reports sine die
Ainsi, le club du Torino avait déjà annoncé le report, à une date ultérieure, de son match prévu dimanche dernier face à Parme. Et ce, pour le compte de la 25e journée du championnat d’Italie.
Trois autres matches de Série programmés à la même date ont été également reportés. Il s’agit d’Atalanta Bergame/Sassuolo, Hellas Vérone/Cagliari et Inter de Milan/Sampdoria de Gênes.
Et ce n’est pas tout. La moitié des matchs programmés pour la 25e journée ont été reportés sine die. Et ce, à cause de la progression de cette épidémie, notamment au nord de la péninsule
Matchs à huis-clos ?
Selon la Gazzetta dello Sport, Milan AC qui devra jouer à domicile face aux Bulgares de Ludogorets en 16e de finale retour de Ligue Europa, avance la possibilité de jouer ce match à huis-clos, voire sur terrain neutre.
Tennis, rugby et cyclisme concernés
Notons que le Comité olympique italien avait à son tour demandé le report de toutes les compétitions sportives prévues dans les régions Lombardie et Vénétie. Ainsi, la finale du tournoi ATP Challenger de Bergame (Lombardie) a également été annulée.
En rugby, le match du Tournoi des six nations féminin entre l’Italie et l’Ecosse, prévu dimanche à Legnano en Lombardie, à quelques kilomètres au nord de Milan, a lui aussi été reporté à une date ultérieure.
Pour rappel, le cyclisme non plus n’a pas été épargné. Pour preuve, le patron de la Fédération italienne de cyclisme, Mauro Vegni, a pour sa part exigé l’annulation des courses transplantines qui traversent des régions infestées par l’épidémie.
« Nous sommes très inquiets de la propagation de l’épidémie de coronavirus. La situation en Italie est vraiment difficile. Nos premières préoccupations sont Tirreno-Adriatico et surtout Milan-Sanremo qui sont programmés dans moins d’un mois. Il n’y a pas de plan B pour cette dernière. Si le gouvernement confirmait le blocage du sport à Milan et en Lombardie, il faudrait l’annuler. Cela n’aurait pas de sens de déplacer le départ de 20 ou 50 kilomètres. J’espère que le pic de contamination va baisser. Pour le moment, je ne peux rien dire sur le Tour d’Italie. Mais, il est clair que si le pic ne s’atténue pas, les risques pour qu’il ne puisse pas avoir lieu sont bien présents », a-t-il averti.