Le projet d’orientation économique et social de l’UGTT table autour d’un taux de croissance de 4%. C’est ce qu’affirme le porte-parole officiel de l’UGTT, Sami Tahri.
En effet, la commission administrative de la centrale syndicale étudiait le projet d’orientation économique et sociale, hier 25 février, à Hammamet. D’ailleurs, l’union prévoit de le soumettre au nouveau gouvernement et aux blocs parlementaires.
Ainsi, M. Tahri explique que ce projet d’orientation économique comprend un volet économique et social. Il vise à atteindre un taux de croissance économique de 4%. Et ce, au bout de trois années d’application. Il prévoit également l’adoption de mesures urgentes visant à promouvoir l’économie et à réhabiliter les secteurs stratégiques et vitaux.
En outre, ce projet est axé sur la mise en œuvre des réformes dans les secteurs stratégiques, dont la santé, l’enseignement et le transport. Ainsi que la réforme des institutions publiques et la réhabilitation des secteurs de l’agriculture et du phosphate. Tels sont les propos du responsable syndical, qualifiant de « réaliste » le programme de l’UGTT.
Par ailleurs, le porte-parole de l’UGTT affirme que le programme vise à intégrer l’économie informelle dans le circuit formel. Il rappelle, également, que 60% de la liquidité est monopolisée par les circuits des activités informelles. Pour lui, la réinjection des ressources financières provenant du secteur informel permettrait de soutenir les ressources du pays.
De plus, le même projet propose de restaurer le rôle d’ajustement imparti à la Banque centrale. De manière à consolider sa position au niveau de la gouvernance du système financier. En échange de motiver les banques privées, pour un rôle fondamental en matière de développement et d’investissement, selon le responsable syndical.
Au final, le porte-parole de l’UGTT indique que « l’évaluation que portera l’UGTT à ce gouvernement, se basera essentiellement sur son engagement dans la question économique et sociale ».
Avec TAP