L’Espérance affrontera, cet après-midi, Ezzamalek pour le compte des quarts de finale de la Ligue des Champions d’Afrique.
Pour les Sang et Or, il s’agit de prendre leur revanche suite à la défaite en Supercoupe. Pour les Cairotes, l’objectif est de réaliser un confortable résultat avant le match retour à Radès. Dans l’espoir de décrocher un titre continental pour la 3e fois consécutive, l’Espérance Sportive de Tunis affrontera Ezzamalek, cet après-midi, à partir de 17h00, au Caire. Et ce, dans le cadre des quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique.
Dans cette rencontre arbitrée par le Marocain Radhouane Jiyad, le coach espérantiste Moïne Chaabani se mesurera, pour la troisième fois en à peine un mois, au vieux renard de Patrice Carteron, le technicien français du club égyptien.
Un air de revanche
En effet, la rencontre d’aujourd’hui au Caire porte un air de revanche pour les Sang et Or qui viennent de perdre, il y a quelques jours, la Supercoupe d’Afrique à Doha devant Ezzamalek.
Une défaite concédée pour la deuxième année de suite face au même technicien. Pour rappel, ce dernier avait déjà battu la formation espérantiste en 2019 alors qu’il dirigeait le Raja Casablanca, avant de récidiver le 14 février en cours en étant à la tête d’Ezzamalek.
Et ce n’est pas fini, puisque les deux hommes se rencontreront le 6 mars prochain au stade olympique de Radès pour le match retour.
Pour rappel et outre sa défaite à la Supercoupe d’Afrique le 14 février à Doha, le club de Bab Souika avait rencontré Ezzamalek à six reprises : 2 fois en finale de la Ligue des Champions 1994 (0-0 et 3-1 pour l’EST), 2 fois en phases de groupes de l’édition 2002 (1-1 et 1-0 pour le club cairote) et également 2 fois lors de l’édition 2005 (1-1 et 1-2 pour Ezzamalek).
Mission impossible ?
Pour revenir au match de cet après-midi, force est de reconnaître que la mission qui attend le double détenteur du sacre africain semble difficile face à un adversaire accrocheur et intraitable sur son terrain, d’autant plus qu’il sera poussé par pas moins de 30.000 supporters.
Mais le club tunisois sait voyager et possède l’expérience nécessaire pour les grands rendez-vous africains. Un résultat nul ou un petit but à l’extérieur seraient les bienvenus en attendant le match retour prévu le 6 mars à Radès. Et là, ce sera une autre paire de manches.
Toutefois, le staff technique et médical aura des soucis avec les blessures de Sameh Derbali, de Taha Yassine Khenissi et de Abdelkder Badrane. Même s’il peut compter sur le retour en forme de Khalil Chammam, du Lybien Hamdou El Houni, de l’Algérien Raouf Benguit et de l’Ivoirien Fousseiny Coulibaly.
Savoir rectifier le tir
C’est un nouveau défi qui attend Mouïne Chaabani, 37 ans, le plus jeune technicien tunisien à avoir remporté deux titres continentaux et à avoir participé à deux Coupes du monde des clubs. En revanche, il avait perdu deux fois de suite la Supercoupe d’Afrique.
S’il venait à gagner cet après-midi, il aura démontré qu’il a gagné en maturité. S’il perdait devant le même adversaire, ce serait la preuve qu’il n’a rien appris de ses erreurs passées.