L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) soutiendra le gouvernement Fakhfakh s’il s’engage à traiter les problématiques sociales du pays.
C’est ce que déclare le porte-parole de l’UGTT, Sami Tahri, dans une déclaration à nos confrères du quotidien arabophone Assabah, dans sa livraison, d’aujourd’hui, 29 février.
Ainsi, Sami Tahri a conditionné le soutien de la Centrale syndicale au gouvernement Fakhfakh par la priorité aux dossiers sociaux. « Dans ce cas de figure, nous ne pouvons que soutenir le gouvernement », précise-t-il.
Par ailleurs, le syndicaliste affirme, dans le même contexte, que l’UGTT ne s’intéresse à aucun portefeuille ministériel. Cependant, la Centrale syndicale s’est contentée d’assurer le rôle de médiateur.
Et ce, pour faciliter la formation du gouvernement dans un temps record. Dans le même sillage, il affirme que l’UGTT s’est mobilisé avec l’UTICA pour le déblocage de la crise. Et ce étant donné que le contexte ne permet pas la dissolution de l’ARP et l’organisation d’élections anticipées.
Par ailleurs, le membre du Bureau exécutif de l’UGTT affirme qu’il est inutile de parler de « trêve sociale ». Et de rappeler que ce terme a déjà été utilisé par le gouvernement de la Troïka et celui de Youssef Chahed.
Par ailleurs, il considère que le gouvernement est capable de créer une trêve sociale. Et ce à travers la mise en place de plusieurs mesures socio-économiques. « 600 mille retraités bénéficient d’une pension de retraite en deçà du SMIG. De quelle trêve sociale parle-t-on ? », lance-t-il. Le syndicaliste précise que le gouvernement Fakhfakh doit respecter les accords signés auparavant avec le gouvernement Chahed.