Les pharmacies privées conviennent de sensibiliser les citoyens. Et ce, afin qu’ils n’acquièrent pas de bavettes, sans raison valable. L’objectif de cette sensibilisation étant d’éviter toute éventuelle perturbation dans l’approvisionnement. C’est ce qu’annonce le PDG de la Pharmacie centrale, Khelil Ammous.
D’ailleurs, il fait savoir que la Pharmacie centrale dispose d’un stock stratégique de bavettes acquis depuis près un mois. Cependant, le responsable note une baisse de la demande en cette matière. Et ce, après un de pic enregistré au cours des deux dernières semaines.
En effet, la propagation du Coronavirus dans plusieurs pays a entraîné une hausse sans précédent de la demande de bavettes médicales. Pour rappel, les bavettes médicales servent à revêtir seulement les contaminés par ce virus.
Dans le même sillage, le PDG de la Pharmacie centrale indique que l’importation de bavettes est limitée au secteur privé. Il précise dans le même contexte que la Pharmacie centrale a constitué un stock stratégique. Cette action s’inscrit dans le cadre de son rôle régulateur. Ce qui garantirait la régularité de l’approvisionnement.
En effet, « les bavettes sanitaires se composent de deux types. D’abord, le premier type est dédié aux médecins et aux personnels des hôpitaux, polycliniques et pharmacies. Le deuxième est consacré aux citoyens », selon ses propos. La centrale des médicaments en Tunisie a rassuré les pharmaciens, affirme-t-il.
Par ailleurs, le Syndicat tunisien des pharmaciens privés estimait que le pharmacien n’est pas responsable de la perturbation enregistrée dans la distribution des bavettes. Encore moins, de la hausse de leurs prix. Car, « le pharmacien est le dernier maillon de la chaîne de distribution », affirme le syndicat.
D’ailleurs, la hausse vertigineuse de la demande sur les bavettes a entraîné récemment, une flambée de leurs prix. Lesquels sont passés de 150 millimes la pièce à 600 millimes la pièce. Idem pour les masques médicaux réservés aux malades dont les prix ont triplé de 2 dinars à 6 dinars. C’est ce que rapporte le vice-président du Syndicat tunisien des pharmaciens privés Nawfel Aamira.
Avec TAP