Ils sont en tout onze députés du bloc parlementaire de Qalb Tounes ont présenté leur démission du bloc au président du Parlement.
Pour les démissionnaires, il s’agit de Ridha Charfeddine, Hatem Mliki, Khaled Gassouma, Naima Mansouri, Amira Charfeddine, Safa Ghribi, Souhir Askri, Mariem Laghmani, Samira Ben Slama, Hassen Belhaj Brahim, Imed Ouled Jebril.
Quelles sont les raisons de leur démission ?
Hatem Mliki souligne dans une déclaration sur les ondes de Mosaique fm que cette démission revient en partie en l’absence de gouvernance mais aussi de la prise de décision.
De ce fait, il a également ajouté que l’opposition comme elle est présentée, est destructive, selon ses dires. Et de poursuivre: » Mais aussi pour la simple raison des positions politiques du parti vis-à-vis du gouvernement et de la présidence de la République, ainsi que ses relations avec les autres partis politiques ».
Rappelons que le nombre des députés de Qalb Tounes s’élèvait à 38 députés. Il en reste 27. La grande question est de savoir si les députés démissionnaires vont intégrer d’autres partis ou non? Wait and see.
Il est clair que le tourisme parlementaire est de retour…
Rappelons également qu’en juin 2019, 120 députés se sont exprimés contre le projet de loi d’interdire le tourisme parlementaire sur un total de 161 présents. Ce qui en résulte c’est que les risques de politisation de cet amendement sont très élevés. Ils pourraient engendrer une remise en cause du processus de transition démocratique.
D’ailleurs, la grande question comment expliquer encore une fois le tourisme parlementaire? A ce propos, Kerim Bouzouita, anthropologue, fait une déclaration à leconomistemaghrebin.com. » Certains élus se positionnent en fonction du changement des équilibres des forces ou bien de leur intérêts personnels. Ce qui est devenu une constante de la vie parlementaire tunisienne ».