En attendant la décision de la CAF relative aux choix de l’un des trois pays retenus pour accueillir la finale de la Ligue des champions d’Afrique, le stade olympique de Radès a tous les atouts pour remporter la décision finale. A moins d’une énième entourloupette du sulfureux patron de l’instance africaine, Ahmad Ahmad.
A l’issue de la réunion de son comité exécutif, la Confédération africaine de football départagera, jeudi 12 mars, les trois pays ayant présenté leurs candidatures pour abriter la prochaine finale de la Ligue des champions d’Afrique. Il s’agit du stade Mohamed V de Casablanca, du stade de Japoma au Cameroun; enfin du stade olympique de Radès en Tunisie.
Une seule manche dans un pays neutre
A savoir que l’instance africaine a déjà pris la décision irrévocable de faire jouer la finale de la Ligue des champions d’Afrique en une seule manche, dans un pays neutre.
Il est évident que la CAF est soucieuse d’éviter les débordements qui avaient entaché l’année dernière la fameuse finale entre l’Espérance Sportive de Tunis et le club marocain de Wydad Athletic Club. Pour laquelle, il a fallu des mois et l’intervention du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) pour rendre justice; et sacrer, enfin, l’Espérance de Tunis championne d’Afrique.
Le stade de Radès par défaut
Or, comme le disait Voltaire: le bonheur des uns fait le malheur des autres. Du coup, le stade de Radès devient attractif pour plusieurs raisons.
D’abord, les deux représentants tunisiens, en l’occurrence l’Espérance Sportive de Tunis et l’Etoile Sportive du Sahel, ont été éliminés précocement en quarts de la Ligue des champions d’Afrique. Par conséquent, la Tunisie représente désormais un pays neutre.
Ensuite, deux clubs marocains, le Wydad et le Raja figurent au carré d’as. Conséquence: dans l’éventualité de la qualification d’un des deux clubs marocains en finale, la CAF ne pourra pas faire jouer la finale au Maroc. Et le stade olympique de Radès deviendrait la meilleure piste pour la CAF. A moins qu’elle n’opte pour le stade Japoma au Cameroun. Ce qui serait, avouons-le, une aberration!
Bien entendu, il est également possible que la finale soit égypto-égyptienne entre les deux formations, Al Ahly et le Zamalek. Mais, la CAF, qui fera son choix dans deux jours, ne pourra pas lire dans une boule de cristal…
Enfin, le stade Moulay Abdallah de Rabat aura le privilège d’accueillir la finale de la Coupe de la Confédération de la CAF. Difficile par conséquent d’attribuer la finale de la Ligue des champions au même pays. N’est-ce pas Mr Ahmad Ahmad!!
Les arguments de la Tunisie
Autre argument pour privilégier la piste tunisienne. La Tunisie est sans conteste un pays qui possède une longue tradition dans l’organisation d’événements sportifs majeurs.
Déjà, ce dernier week-end, la Tunisie abritait deux matchs-chocs, dans un stade survolté et plein à craquer, sans bavure et sans enregistrer le moindre incident. Et cela grâce à une organisation millimétrée, ajoutée au sang froid et au professionnalisme de nos forces de l’ordre.
Reste bien entendu l’option du stade Japoma au Cameroun. Mais cela posera problème à cause de la logistique défaillante de ce pays. En plus de la difficulté des supporteurs des deux finalistes à se déplacer pour ce pays lointain.