« I watch » a appelé tous les protagonistes politiques notamment les blocs parlementaires, les partis politiques. Ainsi que la présidence de la République et la présidence du gouvernement à assumer leur responsabilité. Et ce pour faire face au projet de loi sur la répression des atteintes contre les forces armées.
Dans une déclaration rendue publique jeudi, l’organisation « I watch » a appelé dans ce sens la partie initiatrice du projet de loi à le retirer.
« I watch » estime que le projet de loi sous sa forme actuelle « porte atteinte aux libertés publiques et privées et légalise l’impunité ».
« Ce projet est inconstitutionnel et n’est pas conforme aux principes constitutionnels et juridiques. Notamment le principe de l’égalité entre les citoyens et celui de la conformité entre le crime et la sanction pénale. Et ce, sans compter le flou qui entoure les actes répréhensibles », lit-on dans le texte de la déclaration.
« I watch » a souligné la possibilité de se contenter de l’arsenal juridique en vigueur. Tout en dénonçant l’attachement de la présidence du gouvernement au projet de loi sous sa forme actuelle. Et ce, malgré les problèmes fondamentaux liés à ce projet de loi. De même que les réactions qu’il a soulevées parmi les différentes composantes de la société civile.
Ainsi, les représentants des organisations nationales ont renouvelé leur appel au retrait de ce projet. Et ce, lors des séances d’audition tenues mercredi par la Commission de la législation générale de l’ARP pour examiner le projet de loi en question. En plus de sa révision complète de manière à protéger les forces sécuritaires au niveau social, économique et moral. Sans pour autant toucher aux droits et aux libertés publiques et privées.
D’ailleurs, les représentants de l’UGTT, du Syndicat National des Journalistes Tunisiens, de l’Ordre National des Avocats. Ainsi que de l’Association des Magistrats Tunisiens ont convenu de l’impératif de fournir toutes les conditions de travail adéquates aux forces armées. Et ce, notamment dans leur lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Tout en garantissant une vie digne aux agents des forces armées. Ainsi qu’à leur famille et à leurs proches, en cas de préjudices ou de blessures.
Avec TAP