Le Forum de l’Académie Politique (FOAP) et la KAS organisent une journée d’étude sur le thème « Quel rôle pour l’État dans la croissance économique en Tunisie? » Et ce, le 14 mars 2020, à Sfax.
A cette occasion, le débat sera axé sur plusieurs thématiques autour de la croissance économique. A savoir : « L’économie tunisienne : état des lieux en chiffres »; « Les défis à relever par l’Etat et de quelle croissance a-t-on besoin? »; « L’agriculture au cœur du développement ».
Il s’agit, également de: – Quels outils à mettre en place pour une décentralisation effective?; – Le code des collectivités locales et le développement local; – Quel est le rôle de l’Etat dans la dissémination de l’esprit d’entreprendre et la création d’entreprises innovantes?
Outre: – La Gouvernance des grands projets de Sfax (l’exemple de Taparura); – L’économie sociale et solidaire; – L’impact de la société civile sur le développement.
La session d’ouverture de cette journée sera présidée par M. Abbès Mohsen, membre du conseil scientifique du FOAP, Holger Dix, représentant résident de la KAS Tunisie et Taoufik Baccar, ancien gouverneur de la BCT.
L’État face à des défis pour instaurer la croissance
Car, l’État se retrouve face à des défis qui posent la problématique de croissance à instaurer. Il faudra, ainsi, identifier les secteurs d’activité. Dont les bénéfices et les avantages pourraient offrir plus d’opportunités à la Tunisie et aux entreprises. A l’instar de l’industrie, la haute technologie, l’agriculture et le tourisme. Ces pourvoyeurs de forte valeur ajoutée sont, d’ailleurs, à encourager.
En effet, le rôle actif de l’Etat et son intervention pourrait réaliser le développement. Tout en régulant le marché. A travers des lois et des incitations à fournir pour investir dans les régions intérieures.
Alors, en vue de remettre la Tunisie sur un chemin de croissance inclusive et forte, l’Etat devrait instaurer l’économie numérique. Cette économie est capable d’offrir de l’emploi à une main-d’œuvre qualifiée.
Il devrait, aussi, instaurer une économie sociale et solidaire. Notamment pour en faire un modèle de développement destiné à créer de l’emploi. Ainsi qu’à instaurer un réseau des PME. Cette économie complète les secteurs public et privé. Et ce, en essayant d’atténuer les abus du libéralisme sauvage. Essentiellement en matière d’inégalités sociales.
Au final, il importe que la croissance économique ne profite pas qu’à une minorité. Mais elle devrait générer une amélioration du niveau de vie de la population et un équilibre régional.