Le ministère des Affaires Culturelles annonçait, lundi soir, la suspension de l’octroi des autorisations de tournage. Cette décision ne concerne pas les autorisations de tournage en cours.
Ainsi, « la suspension de l’octroi des autorisations de tournage vise à préserver la sécurité des artistes et techniciens tunisiens et étrangers travaillant dans le secteur cinématographique ». C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué du ministère.
Par ailleurs, s’agissant des tournages en cours, l’appel du ministère concerne les sociétés de productions de l’audiovisuel déjà engagées. Et ce, dans la réalisation de films ou séries. Toutefois, aucune information ne mentionne la liste des œuvres en cours de tournage.
En effet, les restrictions à prendre au moment du tournage, « s’étaleront jusqu’au 4 avril; avec possibilité de prolongation ». Le nombre de personnes autorisées sur les lieux « ne devrait pas dépasser les cinq individus. Et ce, tout en respectant la distance de sécurité d’au moins un mètre entre deux personnes ».
Les équipes de tournage sont aussi appelées à se conformer, strictement, aux recommandations sanitaires et aux mesures d’hygiènes adoptées dans la prévention du coronavirus. Ceci s’applique également aux équipements de tournage. Ils devront être désinfectés en permanence, insiste la même source.
Les professionnels de l’audiovisuel, cinéma et télévision, sont amenés à prendre des mesures draconiennes. Celles-ci seraient peut-être difficiles à respecter dans certains cas de tournages.
Notons que la nature de leur travail implique un contact permanent et rapproché entre les acteurs et les techniciens. Ainsi qu’au niveau de la manipulation des équipements pendant le tournage.
Par mesure de sécurité nationale devant le risque grandissant du Covid-19, déclaré pandémie mondiale, plusieurs pays ont dû suspendre les autorisations de tournage.
Avec TAP