Pour le Président du Conseil d’affaires tuniso-africain TABC, Bassem Loukil a appelé, à la formation immédiate d’un Conseil économique et social.
Pour Bassem Loukil, ce conseil doit être formé par des experts. Il s’agit d’experts ayant de l’expérience dans la gestion de crise et des relations privilégiées avec les bailleurs de fonds internationaux. Et ce, afin de sauver le tissu économique face à la pandémie du coronavirus. Dit-il dans un post sur les réseaux sociaux.
Bassem Loukil a estimé qu’il faut réfléchir au-delà de l’aspect sanitaire. Et ce, afin que « cette épidémie liée au coronavirus ne bouleverse pas notre vie sur le long terme ». Il recommande la préparation à tous les scénarios sociaux et économiques. Il recommande, ainsi, une intervention rapide du gouvernement.
Cependant, souvent le tissu économique avec toutes ses composantes n’est pas une mince affaire. Dit-il. Et de considérer qu’elle ne relève pas uniquement des compétences de l’Etat. Pour lui, l’Etat en a la grande responsabilité constitutionnelle et historique ».
D’après le président de TABC, l’intérêt national doit primer sur l’intérêt personnel. Il considère ainsi que tous les secteurs ont droit au soutien des banques et de toutes les institutions financières, de l’administration sociale et fiscale, des instances locales et régionales. Et ce pour permettre la mise en place d’un plan de relance prêt à être déployé et sans trop de complications et blocages administratifs.
Et de conclure « l’avenir de nos entreprises industrielles, commerciales et de services se décidera dans les prochains 30 jours. L’histoire ne nous pardonnera pas. Si rien n’est fait aujourd’hui et d’une manière coordonnée, pratique et flexible pour répondre à toutes les éventualités d’ici le 1er mai ».
Avec TAP