Ce sont des jeunes étudiants de l’Enit et de l’Insat, en partenariat avec l’Association Jeunes Science de Tunisie (AJST) qui ont voulu à leur façon aider les médecins pour lutter contre le COVID-19.
« Aidons les médecins à nous sauver ». Tel est le slogan lancé par les étudiants de l’Enit et de l’Insat qui ont décidé, en partenariat avec l’Association Jeunes Sciences, de soutenir les efforts louables des médecins en première ligne dans la lutte contre le Covid-19.
Afef Bennani, Maître Assistante Habilitée, Génie électrique et ensignante à l’ENIT, confie à leconomistemaghrebin.com : » Toute l’équipe de FabLab Solidaire avec les étudiants de l’ENIT et de l’INSAT se sont mis au travail pour concevoir et réaliser des moyens de protection pour le personnel des hôpitaux qui mérite notre grand respect.
Il s’agit d’un espace de production de fabrication numérique, ce qu’on appelle un Fablab solidaire, doté d’une équipe très dynamique et qui maîtrise parfaitement les outils technologiques « .
Et d’ajouter: « Notre choix a porté sur le port de visières que le médecin devrait porter au niveau du visage en plus du masque FFP2. Et vu l’urgence de la situation, nous avons fait un brainstorming pour choisir un procédé très rapide. D’ailleurs, on est arrivé à concevoir un prototype en quelques heures. »
Il y aura 1000 masques pour 10 hôpitaux
Et de poursuivre: » 100 masques par hôpital pour 10 hôpitaux. En tout 1000 masques que nous pouvons confectionner. En outre, nous avons eu une donation pour acheter une imprimante 3D afin de passer à l’étape suivante. A savoir la fabrication des pièces de rechange pour les respirateurs et des équipements nécessaires pour relier les respirateurs aux malades.
Elle conclut: « Nous recevons de partout des messages des ingénieurs, des médecins qui veulent aider. Je lance un appel aux médecins et ingénieurs : » Dites-nous ce dont vous avez besoin, selon un cahier des charges précis pour qu’on puisse vous apporter notre aide ».
Elle rappelle également que les prototypes conçus samedi ont été envoyés pour être testés par des médecins. L’hopital Charles Nicole les validera par la suite. Par ailleurs, cet aval a été renforcé avec la visite du Docteur Noomane el Kadri, directeur de la recherche médicale au ministère de la Santé ayant lui même testé ce prototype. Ce qui a permis à un retour pour lancer la production.