Le ministre d’Etat chargé de la Fonction publique, de la Gouvernance de la lutte contre la Corruption Mohamed Abbou a décidé de suspendre la présence sur les lieux de travail.
Et ce pour un travail à distance dans toutes les administrations (structures de l’Etat, collectivités locales, entreprises publiques à caractère administratif et institutions publiques), du 23 mars au 4 avril 2020.
Ainsi, les ministères et les collectivités locales se chargent de déterminer les services non concernés par ces mesures. Et ce, dans les différentes structures placées sous leur tutelle.
De plus, M. Abbou appelle les cadres et agents publics à respecter les mesures du confinement sanitaire. Et surtout à ne quitter leur domicile que lorsque leur direction respective les sollicite.
Toutefois, même si le travail à distance est préconisé, la présence peut être obligatoire, en cas de nécessité. Et ce, sur les lieux de travail pour assurer la continuité des services publics.
D’après lui, ce sont les ministres, gouverneurs et premiers responsables des institutions publiques qui fixent les règles. Tout en tenant compte des spécificités de chaque secteur. Et en déterminant les services qui requièrent une présence sur le lieu de travail. Ils établissent des listes comportant un nombre réduit de cadres et d’agents appelés à être présents sur les lieux de travail.
Ces derniers sont contactés par téléphone, mails ou autres moyens de communication disponibles. Toutefois, en cas de refus il est possible de recourir aux mesures de réquisition. Et ce, conformément à la réglementation en vigueur, selon la même source.
Les ministres et gouverneurs coordonnent avec le ministère de l’Intérieur pour faciliter le déplacement des personnels sollicités.
Sur un autre plan le ministère précise, dans son communiqué, que les entreprises de presse publiques continuent à travailler normalement. Ainsi qu’à recevoir des hôtes après autorisation du premier responsable de ces établissements.
Enfin, concernant le service de la Justice, le communiqué explique l’application de la décision du ministère de tutelle en date du 21 mars 2020. Il souligne que les avocats peuvent se rendre, si nécessaire, dans les tribunaux pour défendre leurs clients. Et ce, en coordination avec les représentants du Ministère public.
Avec TAP